Pierre MERTENS (Bruxelles 1939) Il s'est mis à écrire dès son adolescence. Aujourd'hui il est devenu l'un de nos écrivains les plus féconds et le véritable porte-drapeau de la littérature francophone de Belgique. Le mystère de cet homme : comment maîtrise-t-il le temps ? Il est en effet professeur spécialiste du droit international (Le droit de recours effectif devant les instances nationales en cas de violation d'un droit de l'Homme - 1973 / L'imprescribilité des crimes de guerre et contre l'humanité - 1974 ). Il est aussi observateur judiciaire de la Ligue des Droits de l'Homme et d'Amnesty International, chroniqueur littéraire au « SOIR » et… romancier. Au cœur de ses préoccupations d'écrivain : la justice et l'aspiration à un monde plus humain. Il ne craint pas de s'emparer des problèmes de l'actualité. En 1969 déjà L'Inde ou l'Amérique reçoit le Prix Rossel. La fête des anciens (1971) fait suite au précédent. Se succèdent alors Les bons offices (1974), Terre d'asile (1978) et Perdre (1984). En 1995 Une paix royale fait scandale : il jette un regard sans complaisance sur la monarchie belge. Pierre Mertens est également essayiste, dramaturge et nouvelliste.