Jean TORDEUR (Bruxelles 1920)

« Et si c'est pour se taire, pourquoi vivre un seul jour ? ». C'est la question du poète dans Le Vif (1954). Alors il s'exprime dans une série de recueils. Clairement, sans ambiguïté ; c'est un devoir. Eveil (1941), Prière de l'attente (1946), La corde (1949), Europe qui t'appelle mémoire (1959), Conservateur des charges (1964 Prix Louise Labé, Prix triennal du gouvernement).

Le poète qui fait écho chez son lecteur parce qu'il parle de l'essentiel : l'angoisse devant le mystère de l'existence, la quête d'une réponse qui ne viendra jamais. Un langage poétique aussi simple et limpide qu'il est dense.

On doit aussi à celui qui fut rédacteur en chef des chroniques culturelles du journal « Le Soir », des essais : A la recherche de T.S. Eliot et Vie et œuvre de Suzanne Lilar (Prix Polak 1945) et une étude sur O.V. Milosz.

Membre de l'Académie de Langue et de Littérature françaises depuis 1974, il succède à Georges Sion à la fonction de Secrétaire perpétuel de l'institution en 1988.

Extrait sonore: lecture du poème «  Liberté » 08/02/74 © AML
Photographie: © Nicole Hellyn/AML


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