Paul WILLEMS (Edegem 1912-1998)

Le fils de Marie Gevers a hérité de sa mère le culte de l'Escaut et l'amour de la nature.

Docteur en droit de l'ULB et spécialiste du droit maritime, il devient, après la guerre 40-45, Secrétaire général du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles.

On lui doit des récits Tout est réel ici (1941), L'herbe qui tremble (1942) et des romans Blessures (1945), La chronique du cygne (1949).

Mais c'est dans le théâtre surtout qu'il trouve sa voie: il s'y exprime avec énormément de poésie dans un climat de romantisme et de féerie. Une tonalité qui se situe entre la légèreté de Musset et l'étrangeté de Maeterlinck. Une atmosphère où perce l'influence du romantisme allemand. Mais dans un style tout à fait personnel.

C'est Claude Etienne, directeur du Rideau de Bruxelles, qui lui commande sa première pièce Le bon vin de monsieur Nuche (1949). Suivent une quinzaine d'autres, dont les plus connues sont Il pleut dans ma maison (1956), La ville à voile (Prix Marzotto 1966) et Les miroirs d'Ostende (Prix quinquennal de littérature française de Belgique 1980).

Sa dernière pièce porte le titre prémonitoire La vita breve (1990) et se situe à bord d'un... bateau.

Extrait sonore: interview par Paul Emond 09/04/79 © AML
Photographie: © Nicole Hellyn/AML


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