La Meuse, La Gazette, Nord Eclair, La Province, Le Quotidien, La Capitale - 06 et 07/09/2008
Amis flamands, il y en a ras-le-bol!
"Ici, les médias ne parlent jamais des francophones bien intégrés"
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De par sa fonction, Edgar Fonck est amené à rencontrer bon nombre de francophones installés en Flandre. Etleconstatqu'il dressen'est guère séduisant. "Les autorités locales ne font rien pour accueillir et mettre à l'aise la minoritéfrancophonequiréside en Flandre. Les associations culturelles francophones ne reçoivent aucun soutien. Cette discrimination n'existe pas au Sud du pays: la minorité flamande installée en Wallonie est bien mieux traitée. Entre les deux, c'est presque le jour et la nuit."
Edgar Fonck entend néanmoins distinguer le sort des francophones de la périphérie et celui des francophones installés ailleurs en Flandre.
"Leur combat est différent", explique le directeur de l'APFF. "En périphérie, bien que largement majoritaires, ils ne sont pas libres. D'où de nombreuses revendications qui, selon moi, sont tout à fait légitimes. Mais à Bruges, à Gand, à la côte..., les francophones travaillent dans un environnement flamand, ont des amis flamands, envoient leurs enfants dans des écoles flamandes... Bref, ils sont très bien intégrés. Et ils représentent près de 50 % des francophones de Flandre. Mais les médias et politiques n'en parlent jamais. Et c'est bien malheureux!"