Un accord culturel entre Flamands et francophones en guise d'électrochoc
De Haan (Belgique), le 22 mai 2008 - Dans le dernier numéro des "Nouvelles de Flandre", l'Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF) apporte son éclairage sur la crise que traverse notre pays et propose un traitement de choc: un accord culturel entre Flamands et francophones.
Et de préciser: "Les partis traditionnels flamands ont vu dans le succès de l'extrême droite en Flandre une menace telle, que, pour ne pas perdre d'électeurs, ils ont emboîté le pas au Vlaams Belang, remettant en cause les accords du passé et créant des abcès de fixation: le régime des 'facilités' dans la périphérie de Bruxelles et la scission de l'arrondissement électoral de BHV.
La surenchère nationaliste, accompagnée du rejet des Belges francophones, a mené par ailleurs à une série de dérives inquiétantes: 'Wooncode', interdiction d'utiliser une autre langue que le flamand sur un marché public, non-nomination de trois bourgmestres francophones de la périphérie, etc.
Cette situation commence à ternir très sérieusement l'image de la Flandre au niveau des institutions internationales et de la presse. Le New York Times et le Herald Tribune allant jusqu'à parler d''épuration ethnique légalisée' et de 'fascisme non violent'.
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Nous, à l'APFF, avons toujours affirmé que le chemin de l'entente passait par la signature d'un accord culturel entre communautés. De grâce, qu'un effort soit fait rapidement en ce sens. Il est insensé que la Flandre signe des accords culturels avec un tas de pays, dont la France, mais qu'elle se montre réticente à propos d'un engagement avec la Communauté française de Belgique.
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