Politique - Communautaire - Epinglé

Francophones du Nord inquiets

L'Association pour la promotion de la francophonie en Flandre a la fâcheuse impression que les 300 000 francophones de la partie septentrionale de la Belgique vont, passez-nous l'expression, se faire b... dans la prochaine réforme de l'Etat. L'APFF a donc adressé une lettre ouverte aux négociateurs de l'Octopus, question de leur rappeler "la situation préoccupante dans laquelle se trouve la minorité francophone en Flandre". En effet, pour l'association chère à Edgar Fonck et ses amis, "si la réforme de l'Etat a pour but d'accorder une plus grande autonomie aux régions et de renforcer le dialogue entre le Nord et le Sud du pays, elle doit aussi permettre aux membres des trois communautés, qu'ils soient Flamands, francophones ou germanophones, de vivre en toute quiétude dans chaque région du pays". Or, ce n'est pas le cas des 300 000 francophones qui vivent en Flandre car "ils connaissent des problèmes administratifs dans la périphérie de Bruxelles et des problèmes culturels dans toute la Région flamande".

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La lettre relève aussi "avec effarement" que, dans son rapport au Roi avant la mise en place de l'Octopus, Guy Verhofstadt ne reconnaissait que les germanophones comme minorité nationale !

La conclusion? "Ce n'est pas dans ce continuel esprit d'hostilité vis-à-vis des francophones vivant en Flandre que l'on va assurer la stabilité de notre pays pour les prochaines décennies" ...