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Interview dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie

60 millions de Français mais 175 millions de francophones, c'est aujourd'hui la Journée internationale de la Francophonie sur les cinq continents (…). Chez nos voisins belges les manifestations sont nombreuses en Wallonie et à Bruxelles (…). Inversement en Flandre où habitent pourtant 300 000 francophones, c'est plus difficile.

Explications d'Edgar Fonck, directeur de l'Association pour la promotion de la Francophonie en Flandre: "Aujourd'hui 20 mars, la Francophonie sera fêtée aux quatre coins du Monde. Mais malheureusement elle ne sera pas fêtée en Flandre. Un des grands problèmes c'est l'absence de toute subvention car, comme vous le savez, pour créer des événements culturels il faut de l'argent. Et d'autre part, au niveau des locaux, nous n'avons accès à aucun local public. Les Flamands refusent systématiquement de prêter ou de louer des locaux publics lorsqu'il s'agit de réaliser des activités en français. Ce n'est pas le cas dans n'importe quelle autre langue. Donc il y a une réelle discrimination entre les personnes qui parlent le français et les autres concitoyens. Dans notre pays, il y a trois langues et trois cultures: le français, le néerlandais et l'allemand et nous considérons que ces trois langues et trois cultures doivent pouvoir s'exprimer librement sur l'ensemble du territoire."

Les francophones de Flandre espèrent qu'un accord entre les ministres wallon et flamand de la Culture, actuellement en négociation, permettra d'améliorer la situation.