Francophones des Flandre: Les "oubliés de la Francophonie"

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L'appelation même de "minorité" nous est déniée. La Flandre, qui a aujourd'hui obtenu la plénitude de ses droits, pourrait avec moins d'étroitesse et d'intolérance, se souvenir de ceux qui l'ont honorée et aimée en français... "Flandre tenace au coeur, Flandre des aïeux morts" chante Verhaeren. "Le plat pays" de Jacques Brel ne s'écoute jamais sans émotion, ce "plat pays", c'est vrai, est le mien.

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Tout cela s'est envolé. Comme le sont depuis des décennies les quotidiens et hebdomadaires de langue française. "La Flandre Libérale", "Le Matin" et "La Métropole" n'existent plus. Seul subsiste "La Semaine" publiée à Anvers et un bulletin intitulé "Nouvelles de Flandre".

Que pourrions-nous demander à la France? De ne pas oublier que la francophonie ne se limite pas à son ancien empire colonial. Il est encore temps de prodiguer une aide aux associations francophones des Flandres.

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* Bimestriel de l'Union Internationale de la Presse Francophone (UPF).