Protection de la minorité francophone en Flandre:
L'APFF s'adresse à l'Assemblée parlementaire du Conseil
de l'Europe
L'association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF asbl) vient d'envoyer une copie de sa lettre ouverte du 12 février aux quelques 602 membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Ces derniers auront à se prononcer, avant la fin du mois, quant au rapport de Madame Lili Nabholz-Haidegger sur la protection des minorités en Belgique.
En ce qui concerne la minorité francophone en Flandre, jusqu'ici, seul le problème strictement linguistique a alimenté le débat politique et retenu l'attention des médias. Ceci en raison des conséquences administratives et/ou scolaires dont ont eu à se plaindre les francophones de la périphérie et des Fourons.
L'APFF tient à faire remarquer que les 300.000 francophones
vivant en Flandre connaissent en réalité deux types de
problèmes distincts:
- celui de l'usage de la langue française dans les communes
flamandes de la périphérie de Bruxelles et dans les
Fourons;
- celui de la vie culturelle francophone dans TOUTE la Flandre.
La version provisoire du rapport de Madame Lili Nabholz-Haidegger met heureusement en relief le deuxième aspect de la problématique, dans son important article 36:
"Les plaintes de francophones vivant en Flandre que j'ai trouvées les plus fondées étaient celles qui concernaient la culture. De fait, en dehors des quelques communes à facilités linguistiques, il semble que, en Flandre, le français soit traité comme une langue étrangère, et non pas comme l'une des langues de la Belgique, et les francophones ont donc beaucoup de mal à faire vivre la culture francophone en Flandre (...)".
(...)