Robert PARMENTIER
EXPRESSION
Ni la forme (porter au pinacle), ni le sens (rendre hommage), de cette expression ne devaient poser problème.
Le piège résidait dans le "pinax", mot grec signifiant planche, et, par métonymie, tableau, peinture, associé à l'idée de l'hommage rendu par le peintre à son modèle: plausible mais... faux.
Les "pinacula", pure invention, sont à mettre... aux ordures.
Le pinacle est en réalité issu du "pinnaculum", mot forgé à partir de "pinna" dans son acception de "créneau, sommet d'un mur", et repris dans les textes latins des évangiles de Mathieu (4,1-11) et de Luc (4,1-13).
A noter que, dans les traductions en français des évangiles, c'est le mot "faîte" qui est utilisé. La traduction œcuménique de la Bible mentionne que "le faîte, diminutif d'un mot grec (...) pourrait se rapporter à la corniche supérieure d'une des grandes portes (du Temple ndlr) d'où Jésus, aurait dû se présenter, pour manifester sa 'messianité' aux foules, qui se pressaient généralement à cet endroit".
CASIMIR
ENIGMA
Le "basilic", appelé parfois aussi "basilicoq", est une créature issue de légendes mythologiques qui a beaucoup évolué au cours des temps.
Certaines légendes nous content qu'il était issu d'un œuf, pondu par un coq de 7 à 14 ans, et couvé par un crapaud dans le fumier. Son regard était mortel pour les hommes et la plupart des animaux... y compris pour lui-même si, par malheur, un miroir lui était présenté... On l'a représenté sous différentes formes: serpent, quadrupède parfois pourvu d'ailes...
Le dernier vers de mon petit poème concerne bien évidemment la plante aromatique, de la famille des labiées (ou labiacées), très appréciée du... chef-coq.
CASIMIR