1. Les noms composés avec trait d'union du type porte-avion (verbe + nom) ou après-ski (préposition + nom) forment leur singulier et leur pluriel comme s'ils étaient des noms simples: seul le second élément prend la marque du pluriel, et seulement quand le nom composé est au pluriel.

2. Dans les numéraux composés exprimant un nombre entier, tous les éléments qui ne sont pas des noms sont reliés par des traits d'union.

3. Conformément à la prononciation la plus courante, on écrit avec un accent grave le e qui est à la fois situé en fin de syllabe et suivi d'une syllabe avec e muet:

a. au présent (de l'indicatif, du subjonctif et de l'impératif), au futur et au conditionnel des verbes tels que céder, interpréter, régler (où l'infinitif présente la séquence é + consonne(s) + er).

b. au présent (de l'indicatif, du subjonctif et de l'impératif), au futur et au conditionnel de tous les verbes en -eler ou -eter (qui entrainent leurs dérivés en -ment).

c. dans les formes verbales puissè-je, dussè-je, trouvè-je…

d. dans les mots pour lesquels l'usage hésitait entre deux graphies: é ou è.

4. On ne met pas d'accent circonflexe sur i et u.

5. De façon générale, le tréma interdit qu'on prononce deux lettres en un seul son (maïs). Dans les mots terminés par -gue(s), le tréma se met sur le u effectivement prononcé. On procède de même dans leurs dérivés qui contiennent la suite -gui. Un tréma apparait également sur le u dans toute la conjugaison de argüer (à prononcer différemment de narguer) et dans les mots terminés en -geüre (à prononcer différemment de rongeur).

6. Les mots empruntés à des langues étrangères s'écrivent avec des accents conformes aux règles du français et forment leur pluriel comme les mots français.

7. Le participe passé de laisser suivi d'un infinitif ne varie pas (s'alignant sur celui de faire suivi d'un infinitif).

(*) Résumé d'après la brochure éditée par la Communauté française.