Le 28 septembre, à l'occasion de la journée européenne des langues, se tenait à la Maison de la Francité, une rencontre intitulée "La culture au service de l'apprentissage des langues". L'occasion de diffuser un documentaire sur le projet Improphonies, suivi par une discussion animée par Emilie Perraudeau, coordinatrice du projet.

Improphonies

Initié en 2018, en Belgique, dans le cadre de la Journée de la Francophonie, Improphonies est articulé autour d'ateliers scolaires et de spectacles d'improvisation animés par des comédiens originaires de différents pays de la francophonie. Une façon de montrer aux jeunes que chaque comédien a sa propre culture, une langue teintée de mots particuliers, un accent spécifique mais aussi sa façon de faire de l'improvisation.

Les ateliers sont organisés dans des écoles secondaires des trois communautés linguistiques de Belgique: en Flandre et dans la région germanophone pour des apprenants de français, et à Bruxelles pour des élèves de l'enseignement francophone. Un projet soutenu par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l'Ambassade du Canada, la Délégation du Québec, Wallonie-Bruxelles International (WBI) et des associations telles le Richelieu International Europe (RIE) et l´Association pour la Promotion de la Franco-phonie en Flandre (APFF).

L'improvisation fait appel aux différentes techniques de l'art dramatique, mais aussi au chant ou à la danse. On joue sans avoir préparé ou appris un texte. Les ateliers commencent par des exercices d'échauffement, pour apprendre à lâcher prise, suivis par des exercices de plus en plus élaborés, pour arriver à créer des histoires construites par le groupe.

Au-delà de l'apprentissage du français, de l'appréhension d'une autre culture, ces ateliers offrent aux adolescents un moyen de développer la spontanéité et la confiance en soi. Une discipline qu'Émilie Perraudeau aimerait voir proposée dans toutes les écoles, comme c'est le cas au Québec, dès le niveau primaire.

Edgar FONCK