Nouvelles de Flandre
L'art à la ville, la Triennale de Bruges

Jusqu'au 24 octobre prochain, l'art et l'architecture contemporains prennent leurs quartiers, dans le centre historique de Bruges. Pour cette troisième édition, intitulée "TraumA", la Triennale de Bruges a invité 13 artistes et architectes nationaux et internationaux à créer des installations, "explorant la fine ligne de démarcation entre rêve et traumatisme, entre paradis et enfer", pour célébrer la diversité et l'évolutivité de la ville.

Détails pratiques

Le point de départ du parcours est la Pootersloge (Loge des Bourgeois) où l'on trouve un plan du circuit et toutes les informations sur les différents lieux d'implantation. Attention, deux d'entre eux (proposant des expositions complémentaires) exigent une réservation préalable. Chaque installation extérieure possède une colonne d'informations avec un code QR qui, une fois scanné, donne de plus amples explications.

Sur Spotify, Apple Music ou Google podcasts, on peut télécharger des podcasts qui fournissent d'intéressantes informations sur les œuvres et leur auteur mais, également, sur les lieux dans lesquels elles sont implantées. Une façon d'en savoir plus sur la ville de Bruges, son histoire, la triennale et le thème de cette année. Précisons que le parcours proposé s'étend sur près de 10 km car les œuvres sont réparties bien au-delà du centre-ville.

Quelques œuvres

Amanda Browder pour Happy Coincidence a travaillé avec 750 bénévoles de Bruges, qui ont assemblé des tissus personnels en un gigantesque patchwork coloré que l'artiste a photo-graphié. Une installation numérique est projetée sur la façade du Collège d'Europe, sur le quai de la Verversdijk, là où au Moyen-ge, on teignait les tissus. Trois autres installations textiles temporaires sont exposées, successivement, à trois endroits différents de la ville.

Sur le Burg, Nadia Kaabi-Linke a placé Inner Circle, un cercle de bancs hérissés de milliers d'épingles brillantes empêchant de s'y asseoir. Elle transforme un lieu de rencontre en un symbole d'exclusion typique de certains cercles sociaux.

Nnenna Okore avec And the World Keeps Turning s'est inspirée des façades en briques de Bruges et de la technique de la dentelle. Son installation textile accentue la forme de la Poertoren, une tour, vestige de la fin du Moyen ge, dans laquelle était stockée la poudre à canon.

La sculpture monumentale et monochrome Danse Macabre du Belge Hans Op De Beeck évoque tant la nostalgie que la mélancolie. Un carrousel gris, dont les chevaux et voitures restent immobiles, expriment la "fin de la fête", entre rêve et cauchemar.

Dans le jardin clos du musée Gezelle, se trouve un immense pin que le Mexicain Héctor Zamora a entouré d'un échafaudage rouge vif, comme s'il s'agissait de lianes, rappelant le lien entre l'homme et la nature. Au sommet de l'installation, on profite d'une magnifique vue sur toute la ville.


Anne-Françoise COUNET

Informations: https://www.triennalebrugge.be/fr


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